mercredi 19 décembre 2012

Qui m'aime me suive! [Essie / Leading Lady]

Mes petits écureuils gambadant dans les sapins,

La saison des fêtes est clairement entamée et les soirées de noël fleurissent de ci, de là avec leur lot de petits cadeaux de circonstances, échangés ou tirés au sort.

Et à cette occasion j'ai reçu le fameux trio qu'Essie a édité pour les fêtes.



Après avoir poussé moult petits cris dignes d'un petit furet sous métamphétamines, j'ai regardé de plus près et je me suis aperçue qu'il comprenait le fameux Leading Lady (d'où re-cris de joie).



Je l'avais vu sur le blog de Pshiiit, et malgré son ressenti négatif je rêvais de pouvoir l'essayer.

Il a effectivement un rendu très sirupeux, on dirait du jus de cerise griotte, et nécessite au moins deux couches pour le rendre un tant soit peu opaque.

En revanche, je n'ai pas eu les mêmes problèmes à l'application que Pshiiit: les paillettes se sont réparties bien uniformément et le liquide était assez fluide.




Bien que n'ayant pas un rendu très brillant une fois sec, il est tout de même magnifique. C'est exactement ce que je rêvais de porter durant les fêtes (aka esprit de Noël, paillettes mais tout en restant discret).

Et pour conclure, je suis assez contente de la taille du flacon, parce que c'est le genre de couleur dont j'ai un peu peur de me lasser. :)
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mardi 11 décembre 2012

J'ai vu: Anna Karenine

Mes léopards des neiges,

La semaine dernière je suis sortie de mon antre avec Nathou, et nous sommes allées bras dessus, bras dessous voir le dernier film de Joe Wright:


Anna Karenine
Source: Allociné
Aka Анна Каренина dans le texte de ce cher Léon Tolstoï.

Voici le pitch (source: Allociné) :
"Russie, 1874, la belle et ardente Anna Karénine jouit de tout ce à quoi ses contemporains aspirent : mariée à Karénine, un haut fonctionnaire du gouvernement à qui elle a donné un fils, elle a atteint un éminent statut social à Saint-Pétersbourg. 
À la réception d’une lettre de son incorrigible séducteur de frère Oblonski, la suppliant de venir l’aider à sauver son mariage avec Dolly, elle se rend à Moscou. Au cours de son voyage, elle rencontre la comtesse Vronski que son fils, un charmant officier de la cavalerie, vient accueillir à la gare. Quelques brefs échanges suffisent pour éveiller en Anna et Vronski une attirance mutuelle.
Oblonski reçoit également la visite de son meilleur ami Levine, un propriétaire terrien sensible et idéaliste. Épris de la sœur cadette de Dolly, Kitty, il la demande gauchement en mariage, mais Kitty n’a d’yeux que pour Vronski. Dévasté, Levine se retire à Pokrovskoïe et se consacre entièrement à la culture de ses terres. Mais le cœur de Kitty est lui aussi brisé quand elle prend conscience, lors d’un grand bal, de l’infatuation réciproque d’Anna et Vronski.
Anna, désorientée, rentre à Saint-Pétersbourg, mais Vronski l’y suit. Elle s’évertue à reprendre sa calme vie de famille mais son obsession pour le jeune officier ne cesse de la tourmenter. Elle s’abandonne alors à une relation adultère qui scandalise toute l’aristocratie locale. Le statut et la respectabilité de Karénine sont mis en péril, le poussant à lancer un ultimatum à sa femme. Dans sa recherche éperdue de bonheur, Anna révèle au grand jour l’hypocrisie d’une société obsédée par le paraître. Incapable de renoncer à sa passion, elle fait le choix du cœur."

Bien qu'étant dans une phase bisounoursesque pré-noëlienne, j'ai vraiment aimé ce film qui est pourtant un drame.

Je me suis dit que j'allais vous faire une petit tablal (sigulier de tableaux) de pour et contre.

+ J'ai vraiment apprécié la mise en scène alternant tantôt "réalité", tantôt "scène et coulisses de théâtre".
On est projeté dans le film par l'intermédiaire d'un décors de théâtre côté scène et côté coulisses, celui-ci revenant régulièrement tout au long du film. Ces apparitions s'estompent petit à petit avec le début de la romance entre Anna et Vronski.
J'aurais tendance à interpréter cette mise en scène (mais cet avis n'engage que moi) comme une métaphore de la vie que subit l'héroïne, basée sur les apparences et les conventions sociales du XIXème siècle en Russie. Chacun doit y tenir le rôle qui lui a été attribué.
La scène de théâtre disparait à mesure qu'Anna se libère des conventions sociales au profit de son histoire d'amour, mais le carcan social la rattrape jusqu'à la mener à sa fin.

+ Les décors et costumes sont magnifiques. On est plongés dans l'Empire russe et son s'imagine déjà en train de porter une toque comme Keira Knightley.
Source: Allociné

Source: Allociné
Vous noterez au passage qu'elle n'a pas été affublée d'une petite frange ridicule comme Sophie Marceau en son temps.

Le compte Vronski, incarné par Aaron Taylor-Johnson, correspond aux canons de beauté de l'époque. Ce n'est pas le beau gosse musclé du XXIème siècle qui ferait tâche dans un décor rétro.
Non, Vronski n'est pas body-buildé ni le derrière d'un Dieu du Stade. Il a le cuissot rond et le cul pat de n'importe quel cavalier qui dort sur son cheval. Il a l'oeil vif et humide. Tout ce qu'il faut.
Source: Allociné

Source: Allociné


+ Jude.
Oui, Jude est un argument à lui tout seul pour voir ce film. Un dégarni coincé n'a jamais été aussi sexy (mais j'ai un avis complètement biaisé).
Plus sérieusement, je trouve qu'il s'est réellement fondu dans le personnage: on ne peut nier le travail de l'acteur tout en finesse.
J'ai été particulièrement émue lorsqu'on le voit apprenant que sa femme en aime un autre, s'asseoir sur son fauteuil et se renfermer (Jude, moi je ne te ferai jamais ça! Même chauve t'es hot!).

Avant : Jude-je-suis-toute-à-toi Law
Source: Ecranlarge.com

Après : 
Source: Allociné
+ L'histoire d'amour entre Levine et Kitty.
Autant vous verrez que je n'ai pas vraiment accroché au duo Anna-Vronski, autant j'ai regardé ce film jusqu'à la fin pour le gentil maladroit Levine et la naïve Kitty. J'ai même versé ma petite larmichette d'indécrottable romantique (bisounours, es-tu là?).
Source: Addictomovies.com
+ Oblonski incarné par Matthew MacFadyen m'a mise de bonne humeur (et pourtant il est censé être un vilain qui va manger de la brioche ailleurs).

Et voici les points négatifs:

- Le rythme grandement inégal de l'histoire d'amour entre Anna et Vronsky.
Anna et Vronski se rencontrent. L'expressivité des acteurs est aussi intense que celle de Kristen Stewart après une dose de prosac.
Anna et Vronsli se revoient par hasard à une soirée: BAM! Grosse drague lourdingue de la part du zigue et air effaré de la donzelle.
Hem... On a loupé un épisode???
Non, mais sérieusement, il s'est passé quoi entre les deux?

Et puis une soirée plus tard: PAF! "Non, n'accepte pas ta mutation au fin fond de la toundra!"
Allôôô? Et le tourment de la tentation il est passé où?

Puis: ils s'aiment. Ouais, ils s'aiment. C'est même long tellement ils s'aiment. Trop long.
BOUM! Elle est enceinte de lui (oui parce que Jude utilise des préservatifs en boyaux de mouton, hein, donc il ne peut pas être le père).
Mais bizarrement ça ne l'inquiète pas, hein. Non, non.

Heureusement qu'il y a le duo de tourtereau plein de fraîcheur Levine-Kitty.

- Keira.
Je n'ai pas grand chose à dire concernant son jeu, c'est une bonne actrice.
Mais franchement, dans le rôle de la femme de haut fonctionnaire bien nourrie après avoir enfanté à 18 ans et ayant passé 8 ans de sa vie au foyer...
Les femmes de l'époque n'étaient certainement pas aussi fraîches et... aussi maigres. N'importe quel Vronski authentique n'aurait pas accordé un regard à une fille comme ça. Je n'ai pas accroché, et c'est pas faute d'avoir essayé.
Sean Astin a pris des kilos pour interpréter Sam Gamegie, Will Smith a forcé la dose de steak pour incarner Mohamed Ali, Renée Zellweger s'est arrondie pour nous émouvoir en Bridget Jones, Glenn Close s'est enlaidie pour devenir Albert Nobbs.
Keira, elle, a continué à manger tranquillement des courgettes avec un filet de jus de citron (remarquez, c'est très bon!).

Pour conclure: bien que le film pêche particulièrement sur certains points majeurs, je l'ai tout de même bien aimé. :)

Source: Heyuguys.co.uk




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Bento de Noël!

Mes petits renards chatoyants,

Comme vous n'êtes pas sans savoir, Noël approche à grands pas.
Comme l'esprit des fêtes commence à envahir peu à peu mon quotidien à grands coups de marketing télévisé et de loupiotes multicolores, je me suis dit qu'il était temps de me lancer dans un Bento de Noël.




Du coup, comme on a beaucoup d'avocats à la maison (de ceux qui se mangent, hein), j'en ai fait un petit sapin sur un lit de purée patate douce.
Je l'ai décoré de petits oignons et d'oeufs de lump (et le tronc est fait à partir d'un petit cornichon).




Puis j'ai farcis des petites tomates avec du fromage blanc pour en faire des petits Pères Noëls apportant des cadeaux représentés par des cubes de cantal. Et enfin, pour le dessert il y a une banane avec un petit sapin en chocolat (j'en ai acheté un sachet chez Hema).



Pour ne pas que l'avocat jaunisse, il faut penser à arroser les tranches avec du citron et éviter de le laisser à l'air libre jusqu'au déjeuner.
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